mercredi, mars 12, 2025
Politique

Agression de la RDC. Patrick Muyaya dénonce le parti pris de certains médias occidentaux dans le traitement de l’info

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(Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement congolais. Archives).

« Je ne peux jamais débattre avec un terroriste, quelle que soit la nature du média », a fait savoir le Porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias devant les professionnels de médias lors du briefing du mardi 7 janvier 2025 co-animé avec le ministre de la Justice.

En démocrate respectant la liberté d’opinion et la ligne éditoriale de chaque média, Patrick Muyaya a, par la même occasion, rappelé la détermination des autorités congolaises à travailler avec les médias internationaux, mais dans le respect de principes d’objectivité et de rigueur dans le traitement de l’information.

Le Porte-parole du gouvernement congolais s’insurge contre cette manière frisant la partialité et le complot contre la RDC qu’ont adoptée certains médias occidentaux dans le traitement de la guerre d’agression contre la RDC.

Chaque fois que le Rwanda gagne une bataille en prenant une localité, ces médias se font le relai de l’agresseur en vantant ses hauts faits. Par contre, on observe dans le chef des mêmes médias un silence complice chaque fois que les Forces armées de la République démocratique du Congo affligent de lourdes pertes à l’ennemi avec des capturés rwandais qui témoignent.

Ce qui rappelle le rôle mesquin joué par Radio France internationale lors de la guerre de l’AFDL, celui d’annoncer la prise des localités avant même que l’APR et l’AFDL n’arrivent sur le lieu. Tel est le cas de la tristement célèbre localité de Tingi Tingi.

Le Porte-parole du gouvernement s’étonne de constater que les avancées des militaires FARDC sont évoquées avec légèreté parce que ces médias participent à la balkanisation de la RDC.

Le ministre Patrick Muyaya a renchéri : « Nous nous sommes dans un contexte démocratique où il y a pluralité d’opinion par rapport au pays qui nous agresse. Mais, le contexte démocratique ne signifie nullement un laisser-aller, pire un torpillage de l’information. Tous ceux qui couvrent le Congo, que ce soit ici ou ailleurs, nous avons toujours été ouverts pour être en mesure de donner les réponses. Ce que nous souhaitons, c’est une couverture juste des faits de guerre. Ce qui entre dans la fourchette des critères de la presse indépendante et responsable ».

S’adressant particulièrement aux professionnels des médias congolais, le ministre des Médias est revenu sur l’impérieuse nécessité du front médiatique préconisé par le gouvernement congolais : « Pourquoi parlons-nous du front médiatique des médias ? Parce que nous savons que la manipulation et la désinformation passent aussi par les médias ».

Sur ce point, le ministre de la Communication et des Médias n’a pas tort. Un petit survol hebdomadaire de la presse congolaise renseigne que peu nombreux sont les médias rd-congolais même ceux de Goma qui qualifient le M23 de mouvement terroriste.

Pire encore, qui mentionnent que c’est l’armée rwandaise qui se bat contre la RDC et qui largue des bombes dans des camps des déplacés.

Pour eux ce sont : « Les rebelles du M23 (à peine) appuyés par le Rwanda » comme si le M23 avait des moyens pour s’équiper en armes lourdes et résister face à la puissance de feu des FARDC.

En définitive, Patrick Muyaya a insisté sur le patriotisme des journalistes congolais face à la guerre d’agression de leur pays par le Rwanda.

En ce sens, Patrick Muyaya appelle à l’unité face à l’agresseur et au soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo.

Même pour les médias : « Ne jamais trahir la nation ». Qui dit mieux !

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Mathias Ikem

 

 

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