lundi, octobre 14, 2024
Réligion & Culture

La famille Kibangu apporte des précisions utiles à notre article « shanga Rukya Kavugho… » via son conseil Me Mumbere Peruzi Djimmy

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Quelques passages litigieux

 

  • Après que vous ayez affirmé que « toute la Famille» de la nommée SHANGA RUKYA KAVUGHO est « au service des djihadistes MTN » et indiqué que celle-ci aurait une histoire enracinée dans le BASHU, la Succession KIBANGU a été surprise de vous voir faire le racolage frauduleux en affirmant sans moindre preuve que cette femme serait de « la lignée du Grand Chef terrien KIBANGU, l’homme qui a construit la grande mosquée de Butembo (zakat, 3ème pilier de l’Islam) avant de donner en cadeau à la COMICO Butembo ».
  • Poursuivant vos dires, vous affirmez également faussement et sans moindre preuve que « Le vieux KIBANGU s’est ensuite installé en Tanzanie jusqu’à sa mort. Sa progéniture, dont les fils sont des Imams, a dirigé cette mosquée de Butembo et continue d’ailleurs à la diriger» ;
  • Fondant vos dires sur des sources imaginaires, vous avancez en plus que « l’arrestation de Jamil MUKULU à la frontière tanzanienne serait une trahison de l’un de ses beaux-frères qui savait que le Professor Jamil MUKULU passerait son séjour sous la généreuse hospitalité de leur sœur, l’une de ses femmes» ;
  • Par ailleurs, pris dans votre propre piège, vous associez la famille KIBANGU à l’affirmation selon laquelle «Jeté en prison en Ouganda avec l’un de ses plus proches collaborateurs doublés de beau-frère, le nommé Abdou KISANDO, membre biologique de la Famille Royale des BASHU, ce dernier sera exfiltré avant de voir son corps dépiécé et abandonné dans une poubelle à quelques mètres de la prison » ;
  • Comme si Famille Royale des BASHU et Famille « KIBANGU » faisait un corps, vous prétendez que « Depuis, toute la famille KIBANGU vit dans la clandestinité. Certains ont même changé de noms. SHANGA RUCKY KAVUGHO fait partie de cette grande famille. Le lien de confiance et de consanguinité avec Jamil MUKULU serait même à la base de la détention par lui d’un Passeport congolais au nom de PATANGULI KALEMIRE ».
  • Ces affirmations gratuites, parfois contradictoires et très légères feront l’objet des rectificatifs qui vous aideront, sauf si vos intentions sont étrangères à la vérité, à corriger par vous-même les propos malveillants, outrageant et diffamatoires portés collectivement contre la Famille KIBANGU.

 

 

  • Eléments rectificatifs

 

 

  • La Succession KIBANGU apporte un démenti formel et catégorique sur les allégations contenues dans votre article précité, à l’occurrence assure vos lecteurs qu’elle n’a aucun lien de consanguinité, parenté ou affinité directe ou indirecte avec celle que vous surnommez « SHANGA RUKY KAVUGHO ». Les éléments qui suivent vous permettrons, s’il échait, de corriger vos affirmations.
  • D’abord, pour la petite histoire, Feu KIBANGU fait partie des premiers commerçants de la ville de Butembo ; natif de MIZEBERE, en territoire de LUBERO, Chefferie BASWAGHA, Groupement BUYORA, il n’a jamais été chef terrien. Né vers les années 1900, il est décédé en 1963 en RDC, près de 20 ans avant l’émergence du Mouvement « ADF ».
  • Ensuite, la Succession KIBANGU rappelle que s’il est de notoriété publique que la parcelle sur laquelle la Mosquée Centrale de BUTEMBO est érigée est une donation de Feu KIBANGU d’heureuse mémoire de son vivant, elle s’interroge sur le sérieux d’une réflexion qui tire d’une telle donation faite vers les années 1960 un lien imaginaire avec une quelconque activité à caractère djihadiste imputée à toute la famille que vous dites « être au service des djihadistes ».
  • S’agissant du lieu de décès de Feu KIBANGU, la Succession corrige votre version en rappelant qu’il n’est pas mort en Tanzanie mais plutôt en République Démocratique. Et, si l’on pouvait supposer que vous parliez de son fils aîné, la succession rappelle également que ce dernier est décédé toujours en RDC plutôt en 2009. Quant aux fils, petits fils et arrière-petits-fils, la succession se dit indignée et dénonce le fait que, à tort, votre journal ait voulu faire passer des gens aussi humbles, croyants, honnêtes pour des malfrats djihadistes capables de comploter contre leurs propres frères. Ce qu’elle rejette à raison.
  • Par ailleurs, la Succession KIBANGU dément catégoriquement l’information selon laquelle l’un quelconque de ses membres serait en fuite ou aurait changé de nom et vous met au défi de prouver le contraire. Pour vous en convaincre elle en veut pour preuve le fait qu’aucune des boutiques identifiées au nom de « KIBANGU » n’est fermée et toute la famille vaquait, avant vos élucubrations tout aussi infondées que malsaines, de ses professions ordinaires et vie privée.
  • La Succession KIBANGU dément en outre l’information selon laquelle Jamil MUKULU aurait en son sein un prétendu beau-frère qui aurait contribué à une quelconque trahison ou aurait été arrêté avec le sieur Jamil MUKULU et juge irresponsables ces propos qui visent à faire des membres de cette famille des cibles directes de ces terroristes pour des faits inventés de toutes pièces.
  • De ce qui précède, il s’ensuit que toutes les informations rapportées par votre Journal sont fausses.
  • La préoccupation de la Succession est celle de savoir si vous avez été induit en erreur ou, au contraire, si cela ne procède pas d’une volonté délibérée de votre part à ternir son image pour des raisons inavouées. Dans les deux cas, la Succession estime pouvoir vous accorder l’occasion de faire amande honorable et rappeler que si vous lui faite la guerre, celle-ci est déjà vouée à l’échec car la communauté dans laquelle elle vit la connaît mieux et défendra son innocence.

 

 

  • Attentes de la Succession KIBANGU

 

 

  • Il se dégage de ce qui précède que les informations portées par votre journal en date du 22 Octobre 2021 sont non seulement fausses, mais aussi d’une teintée d’une brutalité inouïe en plus du fait qu’elles ont rouvert des graves blessures au sein de la Famille KIBANGU dont la mémoire est trahie et ternie.
  • Pour rassurer cette Succession de votre bonne foi, elle me charge de vous demander de publier en intégralité son présent droit de réponse d’une part et porter les rectifications énoncées ci-dessus dans la parution de votre prochaine publication conformément aux prescrits des Art 40 et 41de la Loi sus-évoquée.
  • Enfin, la Succession KIBANGU rappelle que ce n’est pas la première fois qu’elle enregistre des attaques similaires de votre journal sur l’un quelconque de ses membres et à ce titre vous avertit que, faute par vous de satisfaire à la présente, elle se réserve le droit de saisir les instances judiciaires pour non seulement solliciter votre condamnation en dommages intérêts nés des préjudices soufferts de votre fait, mais des poursuites au pénal aux fins de votre condamnation pour des faits d’imputations dommageables.

 

Dans l’espoir que la présente retiendra votre bienveillante attention et partant requerra le bénéfice de l’urgence, je vous prie, Monsieur l’Editeur-Directeur, de croire l’expression de ma très franche considération.

                     Et ce sera Justice

Pour l’Exposant, son Conseil ;

Maître MUMBERE PERUZI DJIMMY

Avocat au Barreau du Nord Kivu

N.D.L.R.

Nous remercions sincèrement la famille Kibangu qui a tenu, par le biais de son conseil, à apporter des éléments utiles sur l’article dans lequel elle a été citée. L’histoire interrogée, nous reconnaissons la pertinence des éléments notamment l’erreur sur un prétendu lien avec le Bashu et sur la  filiation à la dame Rukya. Nous présentons nos excuses à nos fidèles lecteurs et à la famille Kibangu lésée. Sans polémiquer, nous donnons deux petites précisions. D’abord, il ne s’agit pas de MTN qui est une multinationale de communication mais de MTM. Concernant le point II.5, il ne s’agit pas d’élucubrations infondées et/ou malsaines. Nous pouvons nous tromper (ce dont nous nous excusons d’avance) mais nous rappelons que le nommé Kasereka Amini Musa œuvrant à l’époque dans DDRRR (possible qu’il ne soit pas de cette grande famille), collègue de Musa Baluku et de Jamil Mukulu à Jinja au Bugembe Islamic Institute of Jinja où ils ont étudié la théologie musulmane en langue arabe, a bel et bien subi des menaces à l’arrestation de Jamil Mukulu et a vécu en clandestinité changeant de résidence sous la protection de la MONUSCO, son employeur. Bien plus, il a changé l’orthographe de son nom de Kibangu à « Tchibangu » arborant désormais une consonance « luba ». S’il se trouve être de la  famille Kibangu, il est possible que la famille ne soit pas au courant.

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