(Ecce homo. Nicaise Kibel’Bel Oka).
En ce jour, quels mots suffiront-ils pour vous Seigneur, sinon et à part un grand Merci ?
Seulement les larmes qui ont jailli de mon cœur jusqu’aux joues ce matin en pensant d’abord à vous qui donnez le souffle vous remerciant de cette bonté divine gratuite, en pensant à mes parents Justine et Lazare, à toute ma famille et aux doux mots que chacun(e) m’a présentés, à mes amis et connaissances qui ont rejoint l’au-delà et à ceux vivants qui partagent avec moi leur sourire. A travers ma voix rauque, j’ai chanté « Pitié Seigneur car nous avons péché » sollicitant sa bonté et son pardon. A tous ceux qui prient pour moi, dans ma faiblesse et supportent mes déraillements.
Christ, mesure de tout. C’est lui qui juge, décide de nos vies, distribue les grâces quand il veut. Voilà pourquoi nous lui rendons grâce en ce jour spécial et unique. Que lui dire de plus de tout ce que j’ai vu, vécu sur cette terre, joies et tristesses mêlées sinon Merci.
Dire Merci ne suffit pas parce que, insatiable j’ai encore envie de vivre. C’est pourquoi je vous demande avec humilité, mon Dieu, d’exaucer les vœux de tous les miens qui ont sollicité que je vive encore et encore.
Ce 5 janvier là, un certain lundi autour de 11 heures du matin, maman Justine donnait naissance à un petit garçon qui s’appellera Nicaise à la maternité de l’hôpital du Centre Missionnaire Évangélique (CME) de la mission protestante de Vanga sur Kwilu. Une semaine après, la maman et le nouveau-né rejoignaient papa Lazare à Leverville (Plantation Lever au Congo, aujourd’hui Lusanga) où la famille se constitua et vécut dans la joie partagée avec d’autres familles, avec des amis de jeunesse et de jeu, des amis d’école saint Jean et de la vie.
Joyeux anniversaire à Nicaise.
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Mathias Ikem