(Kinshasa. Félix Tshisekedi, droit devant la Cour constitutionnelle pour prêter serment de loyauté envers la nation. Photo tiers).
Samedi 20 janvier 2024. Kinshasa a vécu l’un de plus de beaux moments de son histoire. Une investiture digne d’un grand peuple qui mettait fin aux spéculations et autres gesticulations sur la présidentielle de 2023. N’empêche qu’on ne peut pas refuser ni empêcher aux gens de rêver, de vivre dans le passé (Tout protestant n’est pas pape Bible à la main). Second mandat de maturité politique avec déjà une expérience de cinq années. Doit-on espérer ?
Félix-Antoine Tshisekedi entame son second mandat avec un programme axé sur six grands points. On pourra tout dire, deux grands axes semblent prioritaires, la sécurité et le social des populations. Il n’y a pas de développement sans sécurité. Le défi qui se présente au Chef de l’État (rappelé dans son serment) reste la défense de l’intégrité du territoire national.
En clair, il faut gagner la guerre contre le Rwanda sur le front militaire dans le Nord-Kivu, lutter contre les foyers de tension çà et là (souvent due au problème foncier) avant de gagner les autres fronts socio-économiques. Seul, il ne peut rien. Il faut l’accompagnement de tout son peuple.
Un fait qui n’est pas passé inaperçu, l’interpellation du pasteur Roland Dalo : « Seigneur, aide (le Chef de l’État) à choisir des hommes et des femmes qu’il faut. Nous sommes fatigués de voleurs. Fatigués de ceux qui ne voient que leurs intérêts. Donne-nous, Seigneur, des gens qui pensent au bonheur du peuple ». En effet, cette interpellation s’inscrit dans le cadre de la lutte contre l’impunité, la gabegie et le détournement des deniers publics engagé par l’Inspection générale des finances (IGF). Car, seule la justice élève une nation.
Enfin, une cérémonie dont l’éclat et la beauté se lisaient à travers la communion du Chef avec son peuple, la richesse des uniformes militaires, la liste des invités de marque, l’harmonie et surtout la solennité de l’événement. Enfin, la générosité de Dieu qui a permis que cette cérémonie se déroule sous un ciel clément, une journée sans pluie et sans anicroche.
Et comme me chuchotait à l’oreille une grande dame, fière d’être congolaise, la soixantaine sonnée : « J’ai regardé Félix Tshisekedi (et sa mère) enfin la joie de toute l’assistance, j’ai pleuré et j’ai à nouveau cru en Dieu et en la RDC. Nous sommes un grand peuple des croyants et nous avons un grand pays ».
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Nicaise Kibel’Bel Oka