Le revolver du garde du corps de Matata Ponyo serait l’arme du crime mis sous la responsabilité de Salomon Kalonda ? Provocation ou humour de mauvais goût de la part d’Augustin Matata Ponyo, connu comme une personne qui (sou) rit rarement ? En tout cas, il n’y a pas à aller par quatre chemins pour comprendre ce que cache cette sortie médiatique qui énerve la loi. En réalité, le candidat autoproclamé Matata Ponyo ne croit pas gagner l’élection présidentielle si son nom est retenu par la CENI. Et le chemin le plus réaliste pour lui, c’est la provocation judiciaire. Qu’on l’arrête et le justificatif est trouvé. Les médias du monde et les lobbies à l’interne comme à l’extérieur crieront à la chasse aux opposants et aux violations de droit de l’homme. On connaît la chanson à la veille d’une élection chez-nous. Les services ne doivent pas tomber dans ce piège mesquin. Surtout ne pas envisager même de l’appeler comme renseignant ou témoin à charge/décharge. Il faut ignorer cette déclaration provocatrice comme celle faite par Christian Mwando annonçant une sécession du Katanga.
Certaines indiscrétions, les deux candidats autoproclamés à l’élection présidentielle de décembre 2023 regretteraient d’avoir coalisé avec Moïse Katumbi qui leur a volé la vedette. Le regret le plus désolant viendrait, selon des observateurs du paysage politique congolais, de Martin Fayulu. Il semble qu’il regretterait de s’être mêlé à des personnes qui ont un héritage de leur gestion à justifier devant le peuple. Le dernier test de popularité manqué est à la faveur de Moïse Katumbi dans Kinshasa, le fief de Martin Fayulu.
L’opposant farouche à Félix Tshisekedi (qui renie toujours le pardon accordé quand l’occasion se présente) a dû constater avec amertume et après coup que même la presse kinoise a changé de narratif à son égard. Le chef de l’opposition à Félix Tshisekedi a désormais un nom : Moïse Katumbi. Plus Martin Fayulu. Sans qu’il ne soit désigné après concertation par ses pairs. Comment Martin Fayulu pouvait ne pas le comprendre, lui qu’on avait accusé de s’approprier LAMUKA à son propre compte ? Resté seul maître à bord du bateau LAMUKA, Fayulu l’a vendu aux enchères.
Pour Matata Ponyo, il est inacceptable qu’un ancien Premier ministre qui se vante « d’avoir mis fin à l’aventure des rebelles du M 23 » puisse chercher la popularité auprès d’un conseiller privé de son collègue candidat. Parce que la question semble être celle-ci : « Que gagnerait Matata Ponyo dans une affaire de Salomon Kalonda, conseiller privé de Katumbi, accusé de détention illégale d’arme et d’intelligence avec le Rwanda et le M 23 qui sèment mort et désolation au Nord-Kivu ?
Il ne faut pas être mathématicien pour comprendre le mauvais calcul. En RDC, il arrive que des personnes se fassent éliminer par leurs actes avant même que la sanction populaire n’arrive. Il faut voter utile.
Nous vous donnons la vraie information et nous en payons le prix. Soutenez-nous. Votre contribution financière est attendue. Contact utile : +243 998 190 250 et/ou +243 824 244 844
Justin Honlay