210 pages qui s’ouvrent sur une préface captivante dans sa profondeur et se referment sur une épilogue, deux grandes parties avec des chapitres qui traitent de la ruse, l’infiltration, l’espionnage, les manœuvres de déception, la fitna et les assassinats au sein de l’Oumma, l’internationalisation du jihad armé, la paralysie stratégique, la résilience et l’empathie à la manière du parachutiste, l’approche systémique, la mutualisation des forces FARDC-UPDF et ses limites…, la nouvelle publication du journaliste d’investigation Nicaise Kibel’Bel Oka aborde la problématique de l’extrémisme armé et violent qui écume l’est de la RDC jusqu’au nord du Mozambique. Ce livre, à ce jour unique en son genre en Afrique centrale, part d’un constat que toute armée préparée pour répondre à des défis présents et à venir est appelée à appliquer : l’identité
Michel Dons, un officier retraité de l’armée belge, paix à son âme, soulignait dans une note envoyée à Kibel’Bel Oka en 2016 la pertinence et la profondeur de ses investigations : « Ayant lu avec délectation son livre sur la guerre de l’Ituri, c’est avec impatience que j’ai attendu l’édition du livre suivant sur le jihad en territoire de Beni. Le livre est complexe. Non pas dans son écriture qui est fluide, mais dans la masse des informations récoltées et exposées. Traiter d’un sujet si particulier relève d’un pari. Ce pari, Nicaise l’a osé et réussi. Le lecteur se munira d’un carnet, car compter tant d’informations était difficile. Mais chacun, lecteur curieux ou chercheur assidu, s’y retrouvera » En effet, ce constat est revenu à tous ceux que la confiance de l’auteur avait privilégiés pour apprécier l’œuvre avant d’envoyer le manuscrit à l’imprimeur. Qu’il devienne le livre de chevet des stratèges de l’Afrique centrale, depuis les FARDC, les services du renseignement civil et militaire en passant par les planificateurs de l’École de guerre de Kinshasa (EGK), ceux du Collège des Hautes Études de Stratégie et Défense (CHESD), dans des facultés des universités. Il est incroyablement superbe et fait la fierté de l’intelligentsia congolaise.
La Rédaction du journal Les Coulisses