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RDC/Élections 2023. Patrick Muyaya apporte de la lumière sur le cas du Katanga et la configuration des résultats des législatives

Premier invité de Jean-Marie Kassamba sur Télé 50 en ce début de 2024, le ministre de la Communication et Médias et Porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya Katembwe a répondu à des questions pertinentes sur les enjeux et défis qui attendent le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi pour son 2ème mandat. La Rédaction du journal Les Coulisses revient sur deux volets abordés par Patrick Muyaya, à savoir les législatives et la question du Katanga.

 

D’entrée de jeu, le ministre Muyaya rappelle « Les rivalités entre les peuples ont toujours existé dans toutes provinces depuis 1960 notamment dans le Grand Katanga. Elles sont renforcées par des velléités sécessionnistes de certaines personnes. Malgré cela, il faut scruter les résultats du Candidat N° 20 qui n’a perdu aucune part même pas dans le Katanga. Parce que l’élection au départ, c’est la somme de tout ».

En avril 2022, le Président de la république a eu à convoquer une conférence entre les 5 provinces du Grand Kasaï et les 4 provinces du Grand Katanga assortie des recommandations que le gouvernement met en application. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre la sage mise en garde du Président de la république sous forme de parabole « Lorsque vous arrivez dans un milieu où l’on danse sur le pied droit, adaptez-vous et dansez comme les autochtones, conformez-vous à leur mode de vie dans le respect des traditions et de coutumes ».

Patrick Muyaya invite la communauté nationale et internationale à faire de bonnes analyses sur les élections de 2023 pour ne pas tomber dans des considérations infondées et de la manipulation. Au Grand Katanga, l’Union sacrée sera la première force avec un minimum de 70 % de députés. « Supposons même que le vote soit tribal. Ceux des membres et pointures alignés par l’Union sacrée et qui ont réellement battu campagne jour et nuit seront élus. L’union sacrée a aligné 25 mille candidats et sur les 67 regroupements politiques, l’Union sacrée en comptait 57. Numériquement sur 25 mille candidats, l’Union sacrée se retrouve avec 23 mille et l’opposition avec près de deux mille. On y travaillé intelligemment. Certains opposants ne croyaient pas à la tenue des élections ; d’autres comme Martin Fayulu ont dérouté leurs candidats en refusant de donner le mot d’ordre. D’autres encore continuent à exiger un dialogue. Ensemble disposait de près de 1100 candidats. Le camp du premier ministre Muzito de 415. Nouvel Élan de 315. Le camp de Denis Mukwege de 247 (ans seuil de recevabilité). L’Union sacrée est un rassemblement de toute la république. Conclusion, l’opposition ne s’est pas donné la peine de s’engager dans les élections. Elle n’y croyait pas ».

Imaginez-vous qu’on a eu 25 mille candidats pour 500 sièges à l’Assemblée nationale. En clair, il y aura 24.500 candidats malheureux. Il y aura inévitablement des mécontentements.

Revenant sur le cas de Kashobe où il y a comme une sorte de victimisation, le ministre Muyaya a fixé les esprits et a appelé à rester uniquement sur les faits : « C’est la Police nationale qui s’était déployée sur la route et non devant une quelconque résidence comme l’ont prétendu les mauvaises langues. Elle n’était pas lourdement armée. Ce déploiement était préventif. La Police nationale partait en intervention pour contenir les agitateurs après le saccage des sièges des partis politiques qui soutenaient le candidat N° 20 : UDPS/Tshisekedi, UDPS/Kibassa et l’ADRV, le parti du gouverneur Jacques Kyabula ».

Enfin, le ministre Patrick Muyaya appelle honnêtement à saluer le courage de la Centrale électorale qui donne des réponses à des questions soulevées et aux difficultés rencontrées parce que face aux conflits inhérents à la nature des hommes, le plus important, c’est la manière de les régler de façon à garder intacte la famille. Car, une élection est une compétition y compris dans la famille. « Ces élections de 2023 ont ceci de particulier que le Congo en est sorti plus uni, plus fort après l’élection du Président de la république. Les Congolais se sont réconciliés avec eux-mêmes. Les expatriés n’ont pas été évacués d’urgence. Des gens ont même regretté cyniquement qu’il n’y ait aucun mort. La meilleure réconciliation, c’est cette communion, cette chaleur et ferveur des Congolais de partout (Mahagi, Bunia, Beni, Butembo, Likasi, Kolwezi, Lubumbashi…autour du Président de la république ».

Et la vérité des faits se trouve dans ce que Félix-Antoine Tshisekedi a gagné triomphalement cette élection. Président de tous les Congolais, Félix-Antoine Tshisekedi a pris l’engagement solennel de travailler dans un esprit d’ouverture. Car pour lui, conclut Patrick Muyaya : « Cette victoire est la victoire de la solidarité et de l’unité du peuple congolais dans ce qu’il a de commun. Voilà pourquoi le président de la république s’engage à plus d’actions pour la matérialisation de ces engagements qu’il considère comme des dettes avec comme leitmotiv : Ne jamais trahir le Congo ».

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Mathias Ikem

 

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