lundi, mars 31, 2025
Défense & Sécurité

RDC. Le Lt-général Jules Banza Milambwe prend officiellement ses fonctions de Chef d’état-major général des FARDC

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(Kinshasa. Le nouveau Chef d’état-major général des FARDC reçoit l’étendard des mains du Commandant suprême. Photo tiers)

Lundi 6 janvier 2025. Camp Lieutenant-colonel Kokolo. Le Chef de l’État et Commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC), Félix-Antoine Tshisekedi a présidé la cérémonie de passation de commandement entre le Chef d’état-major des FARDC sortant et son successeur, le lieutenant-général Jules Banza Milambwe.

Par la même occasion, le Commandant suprême des FARDC et de la PNC a remis l’emblème du pays au nouveau promu. Ce dernier a prêté serment en jurant « Devant la nation congolaise et le Chef de l’État, Commandant des Forces armées de la République démocratique du Congo de respecter scrupuleusement et d’accomplir avec loyauté et honneur toutes les charges qui me sont confiées ».

Les choses sérieuses commencent pour le nouveau Chef d’état-major général face aux nombreux défis qui l’attendent notamment celui de la discipline au sein des FARDC et donc de la victoire contre l’agresseur rwandais dans la partie est du pays.

En effet, l’analyse de l’enlisement de notre armée au front contre l’armée rwandaise depuis près de trois années appelle à des mesures fortes dont la discipline à tous les échelons de l’armée.

Au-delà du moral des troupes à remonter et de la confiance à restaurer, il faut simplifier la chaîne de commandement qui, aujourd’hui, est très lourde ne permettant pas à certains officiers et hommes de troupe de donner le meilleur d’eux-mêmes.

En d’autres termes, la réduction (rappel) des généraux au front notamment sur l’axe Goma est un impératif pour la bonne conduite de la guerre. On ne peut pas comprendre que des généraux, dans la pléthore de leurs gardes du corps et escortes (trois, quatre ou cinq multipliés par autant de gardes) puissent disposer de meilleurs éléments pour leur sécurité dans la ville de Goma en lieu et place du front. Une douzaine de gardes armés jusqu’aux dents avec des lance-roquettes qui devaient servir au front. Conséquence. De tous les fronts, celui de Goma avec tout l’arsenal militaire qu’il détient n’a jamais avancé d’un seul centimètre. Et c’est de là qu’on signale la plupart des infiltrations en provenance du Rwanda.

(Le Lieutenant-général Jules Banza prête serment pour servir avec loyauté et abnégation la nation congolaise)

De deux, il y a lieu de relever la plupart d’officiers qui ont fait toute leur carrière au nord-est du pays et ont gravi des échelons sans avoir été mutés ailleurs. Enfin, penser à doter les militaires sur l’axe Masisi d’une tenue appropriée au climat froid des collines. Ceci leur éviterait d’avoir deux ennemis, le froid et l’armée rwandaise.

Le peuple a besoin d’une armée qui allie défensive et offensive et non qui reste dans la posture éternelle du cessez-le-feu. Et d’un commandement qui assume et s’assume.

La tâche semble difficile mais pas impossible. Les Congolais attendent des actions d’envergure qui sortent l’armée de la léthargie et permettent de reconquérir les localités occupées par le Rwanda.

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Justin Honlay

 

 

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