(New-York. Images de différentes étapes de la visite du Chef de l’État dans son plaidoyer pour la RDC, pays solution et destination utile).
En marge de la 78ème session de l’Assemblée générale des Nations-unies, le président de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi a tenu à faire d’une pierre deux coups, sécurité et économie. Et il y a réussi.
Tenez !
La RDC a rendu publique l’étude de préfaisabilité sur l’industrie de la chaîne de valeurs dans la fabrication des batteries et voitures électriques. Ce, devant un parterre d’industriels américains et d’autres continents et des banquiers. La présentation de cette étude de préfaisabilité avait pour objectif de mobiliser tous les capitaines de l’industrie américaine et d’autres intéressés par le projet à venir investir en RDC afin de développer ensemble cet écosystème qui apporte une plus-value incroyable dans les domaines connexes tels que l’énergie, les transports (aéroportuaires, terrestres et ferroviaires).
Ce mégaprojet, aux dires de Julien Paluku Kahongya, ministre rd-congolais de l’industrie, est chiffré à près de 30 milliards de dollars $ qui s’établit autour de 5 à 10 années pour arriver à capter réellement ce que tous recherchent.
Le plaidoyer a porté les premiers fruits puisqu’au sortir de l’audience accordée par le Chef de l’État à un grand investisseur américain, Julien Paluku Kahongya a annoncé la bonne nouvelle sur la première moisson : « Le Chef de l’État m’a autorisé de porter à la face du monde que la firme DELPHOS International va investir 350 millions de dollars $ dans l’installation d’une raffinerie de cobalt et de cuivre en RDC ». Et de renchérir : « La RDC prend en charge le financement des études à travers le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) avec pour objectif à court terme rendre opérationnel cette grande industrie d’ici 2024-2025 ».
Intervenant au Business Forum à New York, le Chef de l’État a vanté les avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers qu’offrent les Zones économiques spéciales (ZES) en RDC et a, par la même occasion, invité les chefs d’entreprises à venir investir dans son pays en appuyant la matérialisation du grand projet d’installation d’une usine de fabrication des précurseurs des batteries et véhicules électriques dans le Haut-Katanga.
Il a répondu aux questions sur la projection d’un développement centré sur une production locale « made in Congo » : « Avec les partenaires, l’ambitieux programme consiste à faire de la transformation locale une priorité en développant les chaînes de valeur qui octroient richesse pour le pays et du travail pour la population. Les Zones économiques spéciales sont de véritables incitants pour les investisseurs à amener leur savoir-faire en RDC. »
Vendre l’image de la RDC, pays solution et destination rentable, tel a été le plaidoyer de la délégation conduite par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi au pays de l’oncle Sam. Comme il l’a si bien déclaré : « La RDC a changé des paradigmes. L’image de ce grand et beau pays ne doit pas être focalisée uniquement sur la misère, la pauvreté, la guerre… Nous sommes en train d’impulser de nouvelles politiques. Faites-nous confiance. N’ayez pas peur de venir en RDC. C’est le pays solution au cœur de cette stratégie de l’avenir ».
Julien Paluku Kahongya, fier du travail abattu et surtout des fleurs lui jetées par le Chef de l’État, n’a pas caché sa joie : « Aujourd’hui, c’est un grand jour. Deux ans depuis que le Chef de l’État a convoqué le Business Forum à Kinshasa autour de cette grande machine de l’industrie des batteries et véhicules électriques en Afrique afin d’aider l’économie africaine singulièrement celle de la RDC à sortir de son immobilisme légendaire. Il a convié son homologue zambien pour commencer ce vaste projet et va l’élargir avec le Gabon qui produit le manganèse, la Tanzanie, le Zimbabwe, Madagascar avec son nickel et l’Afrique du Sud. »
Julien Paluku Kahongya qui a pris l’habitude de parler chiffres à l’appui a révélé : « D’ici 2040, le développement de ce vaste projet permettra de capter plus ou moins 7 mille milliards de dollars $. Or, à ce jour, nous ne captons que 3 % de la valeur marchande de nos matières premières. La solution durable reste celle d’utiliser de cobalt, lithium, nickel et manganèse. Nous sommes au cœur de la transition énergétique. Nous devons emprunter un rythme plus important et puissant pour être la locomotive du développement, de l’émergence et de la prospérité. Tout doit changer ». Qui dit mieux !
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Compilation Rédaction journal Les Coulisses