jeudi, octobre 3, 2024
Politique

RDC. 2ème congrès du BUREC. Options levées : soutien à F.A.-Tshisekedi et gagner mieux qu’en 2018

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(Le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya atterrit à Goma. Photo archives)

Rééditer l’exploit de 2018 et gagner plus qu’en 2018 pour être plus représentatif dans le paysage politique provincial et national. C’est le défi que se sont donné les membres du Bloc Uni pour la Renaissance et l’Émergence du Congo  (BUREC). Lors du 2èmecongrès tenu dans la ville de Bukavu, les membres du BUREC venus de tous les  horizons se sont fixé des objectifs qu’on peut résumer en trois. D’abord, le BUREC soutient  la candidature du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi pour son deuxième mandat à la tête du pays. De ce fait, le BUREC reste membre de l’Union Sacrée de la Nation (USN). Cette position se justifie au regard de la vision commune du BUREC avec celle du Chef de l’État, à savoir faire de la RDC  le pays solution. Julien Paluku Kahongya est mieux placé dans cette perspective pour piloter les zones économiques spéciales, booster le développement et accompagner le Chef  de l’État dans son plan de développement de la RDC. Le deuxième objectif est celui du principe d’une quotité à prélever sur les revenus du parti pour l’encadrement des anciens candidats. Enfin, cette obligation de participer aux législatives en coalition. Le président réélu du BUREC sait mieux que quiconque que rien de positif  ne peut s’obtenir lorsqu’on y va en ordre dispersé. Voilà pourquoi dans son discours de Bukavu, il a appelé les membres de s’unir davantage et d’être forts afin de porter haut le flambeau de la renaissance et de l’émergence d’un Congo  prospère : « Dans l’unité, le BUREC se sent fort ; dans l’unité, le BUREC gagne ; dans l’unité, le BUREC apporte sa pierre à l’édifice. Nous n’avons pas horreur des coalitions pour autant que nous n’y perdons pas notre marque. Nos succès électoraux de 2018-2019 sont tributaires de cette souplesse. »

Un parti politique, c’est aussi  et avant tout la responsabilité de chacun de ses membres. Le congrès de Bukavu a levé une autre option, celle de cotisation annuelle. En effet, chaque membre est tenu  de cotiser 2 dollars $ annuellement afin qu’il se sente effectivement membre à part entière. Dans cet univers complexe qui est celui de la RDC, la force d’un parti politique réside aussi dans ses relations avec les autres, en y apportant sa pierre à l’édifice. Par réalisme. Le réalisme a bien payé au regard des résultats récoltés en se mesurant à d’autres partis dans le même espace politique : « Le BUREC, pris seul dans son regroupement, a tiré son épingle du jeu avec un total de 11 Députés nationaux, 15 Députés provinciaux (dont un Président de l’Assemblée provinciale de l’Ituri, 1 Rapporteur de l’Assemblée provinciale de la Tshopo, 1 Rapporteur adjoint de l’Assemblée provinciale du Bas-Uélé), 1 Gouverneur de Province au Nord-Kivu, 1 Sénateur, plusieurs Ministres provinciaux et 1 Ministre national. » Pour une première expérience dans une compétition au fond des urnes, la moisson fut abondante. Le BUREC ne peut pas exister sans le concours de tous ses membres. Raison pour laquelle, l’autorité morale, reconnaissant la part de chacun, a remercié : « Chacun et chacune d’entre nous pour les acquis obtenus pendant cette expérience combien riche en leçons. Que vous ayez été candidats, que vous ayez accompagné ou soutenu un candidat, que vous ayez voté pour la première fois, que vous ayez peaufiné des stratégies pour un ou plusieurs de nos candidats, que vous ayez fait partie de l’équipe de campagne de nos candidats, que vous ayez été colistiers, que vous ayez été témoins ou que vous ayez patienté longtemps dans les files d’attente des bureaux de vote, que vous ayez dépensé autant d’énergie et des moyens, que vous ayez pris plusieurs risques en soutenant les différents tickets BUREC, vous avez fait entendre votre voix et vous avez fait la différence pendant une campagne aussi serrée qu’agitée. Soyez en remerciés tous et sentez-vous honorés par ce sentiment de profonde gratitude. »

En effet, les membres sont le carburant du parti et il faut le faire savoir pour éviter de se recroqueviller sur soi et d’être un leader absentéiste sur la scène politique : «  Le Parti progresse grâce à vous. Il progresse parce que vous avez réaffirmé l’esprit de l’unité qui a triomphé de la dépression, l’esprit qui a permis au Parti de quitter les tréfonds de la peur d’affronter le seuil de représentativité pour rejoindre les sommets de l’espérance. Nous sommes d’ores et déjà une famille, une grande famille, car nous partageons une histoire commune ponctuée de plusieurs événements, parfois inédits. Partout où l’un d’entre nous se trouve, il sait se souvenir de cette histoire que nous avons écrite ensemble et que nous continuons à écrire. »

Au congrès de Bukavu, Julien Paluku Kahongya a enfin insisté sur la loyauté, l’une de valeurs cardinales qui fondent le projet de société du BUREC et qui permet aux membres de rester disponibles pour la cause de la nation et du peuple congolais : « Toute adhésion au BUREC prend alors le sens implicite d’un renoncement à soi et d’une mise en tablier pour servir avec acharnement la République démocratique du Congo dans les multiples péripéties de son cheminement tortueux. »

La Rédaction/Les Coulisses

www.lescoulissesrdc.info

 

 

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