(Image poignant des déplacés éternels de Rusthuru, les sacrifiés de la convoitise des richesses de la RDC).
La ville de Goma ne tombera pas. Aucun Congolais digne de ce nom ne pourra l’accepter. Elle sera conquise par la force des armes. Par le Rwanda de Kagame et l’Ouganda de Museveni avec le soutien de la communauté internationale. Dans cette guerre impopulaire qui est menée contre la RDC, une chose est certaine : les populations congolaises refusent d’être soumises par les forces obscures. La preuve, mardi 15 novembre 2022. Il aura suffi d’un petit incident et d’une fausse rumeur de l’avancée de la RDF pour voir tous les déplacés vider le camp de Kanyaruchinya. Certains préférant se jeter dans le lac que vivre sous la férule du Rwanda. Cette folle rumeur a été récupérée par certains médias d’outre Atlantique pour annonçant la prise de Goma créant ainsi une folle panique. En effet, depuis un temps, certains médias outre Atlantique font semblant de donner l’information sur la guerre d’agression en présentant des dossiers amalgamés avec des images d’archives datant même d’une dizaine d’années. Sans toutefois signaler que ce sont des images d’archives. Simplement parce qu’il existe dans cette guerre d’agression une distance entre les médias et la réalité. L’information fait l’objet de toutes les distorsions inimaginables. Et comme les Congolais regardent et croient ce que ces médias leur montrent, personne ne fait foi à ceux qui sont sur le terrain. Certains médias outre Atlantique montrent un aveuglement affligent quand il s’agit de dépeindre le Rwanda en RDC. Le Rwanda de Kagame ne tolère aucun journaliste dans la partie de la RDC occupée. Il ne veut pas qu’on sache réellement ce qui se passe et les dégâts que cela entraîne. Les ONG de droits de l’homme sont restées bouche cousue. Mardi 15 novembre 2022, les mêmes médias ont montré des images des populations déplacées qui, à la seule évocation du M 23, abandonnaient tout. Les médias ont choisi l’angle d’attaque : Ne pas montrer le désastre humain de la guerre à travers la cohorte de déplacés mais présenter le M 23 comme une « armée organisée, bien structurée et mieux équipée » qui avance sans s’arrêter jusqu’à ce que le gouvernement congolais accepte de négocier avec lui. Quand on veut noyer la RDC, on l’accuse de coaliser avec les Hutu rwandais. Des experts pompent des rapports sur cette coalition sans. Trois mots qui nuisent à la RDC. Propagande (action volontairement exercée sur l’opinion afin de l’amener à partager certaines idées ou valeurs). Manipulation (divulgation délibérément biaisée de l’information destinée à orienter le choix du destinataire de ladite information). Désinformation (consistant à diffuser des informations fausses, contradictoires ou excessives de façon à masquer la véritable information). Voici pourquoi aucun de ces médias « illuminés » n’est capable de nous parler de type d’armés utilisé par le voisin ni des chefs qui commandent les éléments au front Rutshuru. Au XXIème siècle, à l’heure de NTIC, aucune image du front n’est balancée. L’info guerre est en marche. Face à un pays qui ne sait pas communiquer et dont la multitude de médias qu’il regorge n’ont pour référence que ces médias d’outre Atlantique. Comment jusqu’à ce jour, aucun « grand » média n’est capable de dire avec quel budget le prétendu M 23 (puisque ces médias ne reconnaissent pas la présence du Rwanda au front) fait-il la guerre ? Qui sont ses fournisseurs en armes et munitions ? Comment le M 23 va-t-il rembourser les dettes contractées pour gagner sa guerre ? L’on comprend que l’instabilité de la RDC est le carburant pour les intérêts occidentaux. Dans cette agression, les médias ont failli. « Comme beaucoup de tâches artisanales, le travail des journalistes se remarque surtout quand il est mal fait » souligne Laurent Joffrin. Qui dit mieux !
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Nicaise Kibel’Bel Oka