Les Coulisses RDC Plus profond que les Grands lacs
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(Kinshasa. Palais du peuple. Vue de Félix Tshisekedi lors de son discours sur l’état de la nation mardi 14 novembre 2023. Photo tiers).
Kinshasa. Mardi 14 novembre 2023. Palais du peuple. Égal à lui-même et avec du souffle à revendre, Félix-Antoine Tshisekedi a tenu la salle du congrès en haleine pendant près de 140 minutes lors du dernier discours de son premier quinquennat sur l’état de la nation. Premier quinquennat, oui parce qu’il sollicite un deuxième mandat pour consolider les acquis de cet élan progressif qu’il a implémenté durant son premier mandat.
Félix-Antoine Tshisekedi a présenté son bilan en abordant tous les aspects de la vie nationale. Dans certains volets tels l’éducation avec la gratuité de l’enseignement au primaire et la construction des écoles (plus de mille) et leur équipement en bancs, la santé avec la maternité pour tous et la couverture santé universelle, la modernisation de l’ex hôpital mama Yemo (il faut le souligner car même le maréchal Mobutu ne l’a pas fait), le programme PDL-145 T, le Plan directeur d’industrialisation (PDI) avec les zones économiques spéciales (ZES), la chaîne de valeurs de l’industrie des batteries et voitures électriques, … Félix-Antoine Tshisekedi est tout sourire. Sa vision de faire de la RDC pays
Tout comme, on doit au fils d’Étienne Tshisekedi d’être le seul homme politique rd-congolais à dénoncer publiquement les desseins machiavéliques du président Paul Kagame sur la RDC. Tous ceux qui ont été nourris aux mamelles de Kigali et de Kampala sont restés aphones comme s’ils avaient été envoûtés et interdits de dire ce que mijotent Kigali et Kampala sur la RDC.
Les efforts pour construire une armée professionnelle dissuasive répondant aux menaces actuelles et à venir sont visibles et palpables. En 20 ans, Félix Tshisekedi est le seul dirigeant et homme politique congolais (de père et de mère) à avoir compris que les FARDC souffrait aussi et surtout de manque d’effectifs. Au Kivu, plus de 40 mille jeunes congolais ont répondu présent à son appel pour servir la nation sous le drapeau et défendre la RDC face aux velléités expansionnistes des méchants voisins.
Ce matin 15 novembre 2023, dans les rues de Goma, l’on a encore vu des jeunes courir pour se faire enrôler dans les FARDC pour défendre la nation. Cet élan patriotique et ce besoin de se reconnaître Congolais en servant sous le drapeau répond aussi au défi d’une armée qui a grandement besoin des effectifs pour un pays 4 fois plus grand que la France et 80 fois plus grand que la Belgique.
Le Rwanda dont la superficie n’égale même pas la province du Nord-Kivu compte officiellement 33 mille hommes dans le rang de la RDF.
La chute du discours du Chef de l’État et candidat à sa propre succession a mis toute la salle en ébullition lorsqu’il appelle au bon choix, le choix du cœur et de la raison : « Nous avons donc le choix entre repartir à zéro ou consolider les acquis de cet élan progressif en avançant main dans la main, avec une vision claire et un but commun, vers un avenir où chaque Congolais aura la possibilité de prospérer ».
Applaudissements nourris, la salle debout. C’est le mot que tout le monde attendait et qui ouvre directement la campagne à quatre jours du lancement officiel de la campagne.
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Mathias Ikem
