RDC. Un certain Pero Luwaro exécute mal la mission de Katumbi : s’attaquer aux services spécialisés pour détruire l’âme de la nation
(Le très catholique Moïse Katumbi en pleine prière eucharistique. Photo tiers).
Le militantisme enflammé d’injures afin d’alimenter une croyance selon laquelle le gouvernement Tshisekedi représente le mal absolu, que les injures contre ceux qui travaillent pour la nation sont purificatrices et que Moïse Katumbi reste le seul sauveur du Congo relève d’une volonté farouche de détruire la nation congolaise. Ce militantisme éhonté est porté par un certain Pero Luwaro. Au nom et pour les intérêts de Moïse Katumbi qui, on le sait, semble de nature peu enclin aux injures mais laisse faire et croit en tirer profit.
Pero Luwaro s’est attaqué avec véhémence au général-major Christian Ndaywel arguant qu’il a torturé jusqu’à ce que mort s’en suive le colonel Tshiteng Titina de la Garde républicaine, accusé dans l’affaire Christian Malanga et qui vient de trouver la mort à la prison de Ndolo. Sans apporter une seule preuve de ses allégations et retracer l’itinéraire qu’a suivi le défunt colonel depuis son interpellation jusqu’à son décès, Pero Luwaro s’est contenté de déverser toute sa haine sur le général Ndaywel.
Ce qui énerve davantage les bonnes consciences et qui est grave et inacceptable, ce sont des injures mêlant le Chef de la DEMIAP et le professeur Isidore Ndaywel. Quand un citoyen ne sait pas faire la différence entre le père et le fils, encore qu’il n’a aucune preuve de ce qu’il allègue contre le général Christian Ndaywel, il court la malédiction.
Le professeur Isidore Ndaywel est une icône mondiale respectée et honorée. Il faut être de mauvaise foi ou poursuivi par un signe indien pour jeter son honneur en pâture.
La méthode, on la connaît depuis Aristote (esthétique aristotélicienne) consistant à opposer deux frères pour créer plus d’émotion. Pero Luwaro, Kasaïen, a été instrumentalisé pour s’attaquer à un autre Kasaïen, le Chef de l’État Félix Tshisekedi, l’accusant de faire la chasse aux Katangais. Dans un autre registre mettant sur la place publique une correspondance de Moïse Katumbi dont l’objet porte sur demande d’atterrissage sur une piste qu’il dit avoir réhabilitée (sans autorisation préalable de l’État) pour l’évacuation des malades, il accuse le général Christian Ndaywel de chercher à éliminer Moïse Katumbi.
Le ridicule ne tuant plus, il dénie aux services étatiques leur mission de contrôle et d’enquête sur une personne qui se permet de réhabiliter un aérodrome sans en aviser l’autorité établie parce qu’elle se nomme Moïse Katumbi.
La question que l’on peut se poser est celle-ci : « Comment le très catholique Moïse Katumbi peut-il se servir des gens aux idées perverties, subverties et polluées de haine et de manque de respect pour défendre ses idées ? »
En RDC, ce n’est pas seulement la justice qui est malade, c’est toute la société congolaise dans son ensemble qu’il faut soigner et guérir.
Pero Luwaro est entré directement dans une stratégie de délégitimer nos services spécialisés. Yeux et oreilles de la nation congolaise, ces services vitaux pour la survie de la nation sont confrontés à des séquences répétitives et presque continues de violences, d’injures, d’attaques et autres qui nuisent à leur intégrité morale.
Une DEMIAP à visage humain avec le général Ndaywel
L’opposant Franck Diongo, président du parti politique Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), avait été interpellé par la Détection Militaire des Activités Anti-Patrie (DEMIAP) pour détention d’une arme de guerre avec de faux documents. Une fois en Belgique, il porte plainte contre le patron de la DEMIAP de l’avoir torturé à mort. Mensonge. Les informations fiables reçues par la Rédaction centrale du journal Les Coulisses ont prouvé que Franck Diongo qui avait tenté une grève de la faim pour protester contre sa détention, avait été sauvé de justesse par l’humanisme du général Christian Ndaywel.
Ce dernier, informé, avait mis à sa disposition le médecin de la DEMIAP pour suivre sa santé. Pour obtenir l’asile politique, il n’a trouvé mieux que mentir. Ce qui a choqué même certains membres de son parti qui sont restés reconnaissants à l’égard de Christian Ndaywel. Depuis l’affaire Okende, le général-major Christian Ndaywel est devenu la cible des Katumbistes utilisant toujours les services du même avocat belge.
Pour rappel, dans son jugement rendu le 14 mai 2024 sur la plainte introduite contre le général Ndaywel, la Chambre du Conseil du Tribunal de première instance francophone de Bruxelles a débouté la famille Okende et leur avocat belge Me Alexis Deswaef. Elle a sommé la partie accusatrice de payer des dommages et intérêts au général Christian Ndaywel. D’où le silence observé depuis.
Les services spécialisés, sentinelles d’une nation
Revenant aux services spécialisés (ANR, DEMIAP et DGM), un bon citoyen ne peut jamais se permettre de démolir l’image de nos services sur fonds de bombes ethniques. Le renseignement est un travail remarquable qui met en lumière les menaces qui pèsent sur le pays et les déjoue. La RDC n’en manque pas comme État agressé et comme nation convoitée.
Si la capacité de savoir ce que font les adversaires et ennemis est essentielle, elle ne serait rien sans la capacité d’agir. Voilà pourquoi certaines attitudes/réactions des services jugées regrettables ou excessives relèvent du secret défense. Elles sont malheureusement souvent proportionnelles à la réalité du danger que court la nation. Ceux qui traitent nos services de tous les maux devraient aller voir ailleurs pour comprendre comment les choses se passent.
Dans un monde où tout le monde espionne tout le monde, il n’y a que des esprits retors en RDC qui crient au scandale et appellent même l’Occident à venir voir ce qui se passe au sein de nos services. Cela relève de la haute trahison.
Au centre de formation du Mossad, dans le cours consacré aux sources et méthodes, on enseigne aux élèves : « Lorsqu’on travaille dans le renseignement, l’action ne peut pas attendre la certitude. Leurs missions les mèneront forcément aux confins de l’hypothèse ». Il leur est rappelé la relation éternelle entre l’homme et le mensonge. C’est ce qui explique Guantánamo.
Ceux qui étudient le jihâd armé, savent la place du mensonge (taqqiya) dans l’infiltration.
Isser Bééri, 1er commandant d’Aman écrit : « A partir du moment où un service de renseignement commence à agir conformément à la loi, il cesse d’être un service de renseignement ».
D’ailleurs, c’est en cela qu’ils sont différents des journalistes qui, en exposant leur travail au public acceptant ainsi la contradiction et créant le débat, sont le canal de la démocratie.
On peut ne pas apprécier cette dure réalité, mais ainsi va le monde.
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Mathias Ikem