RDC/Présidentielle 2023. L’Association des contestataires agréés de la république (ACAR) s’agite après le vote
(Quelques figures de l’opposition politique congolaise contre Félix Tshisekdi. Photo tiers).
Jeudi 21 décembre 2023. Aussitôt qu’ils ont tous rempli leur devoir civique, les membres de l’Association des contestataires agréés de la république (ACAR) ont repris leur activité préférée, celle de contester le processus auquel ils étaient tous partie prenante. Avec leur soubassement spirituel, la CENCO qui traîne par la force l’ECC.
Ces deux structures déclarent, la main sur le cœur et au nom de la foi, avoir largué 25 mille observateurs dans les 75 mille bureaux de vote.
La première question qui vient à l’esprit est celle : Qui a pris en charge ces observateurs ? Avec quel argent (en tout cas pas celui des offrandes) ?
La deuxième question est : Ces observateurs ont-ils été accrédités par la Centrale électorale pour éviter d’énerver la Constitution comme en 2018 ?
Un à un et devant le micro, les membres fondateurs de l’Association des contestataires agréés de la république (ACAR) se sont exprimés. L’un a déclaré ne pas reconnaître les résultats de l’élection car il a noté de nombreuses irrégularités. L’autre, par contre, se dit confiant dans sa victoire malgré les failles. L’autre encore a dit craindre que Félix Tshisekedi actionne les mécanismes de la fraude et qu’il fallait rester vigilants. L’autre (le grand inspirateur de Donald Trump dans la contestation, présage que Félix Tshisekedi va encore lui voler sa victoire comme en 2018, après avoir dénoncé le K.O préparé par Denis Kadima.
Ils demandent tous une nouvelle élection. Avec une Commission électorale nationale indépendante différente.
Même le vétéran FFCC qui aurait dépassé l’âge légal de se présenter s’en mêle. C’est dans leur droit puisqu’ils agissent par référence à la Constitution. C’est pourquoi, d’ailleurs, que leur association est agréée par l’ensemble des Congolais. Les Congolais les connaissent comme tels dans leur pessimisme.
Enfin une troisième question : Qui de cinq membres permanents de l’ACAR a finalement gagné cette élection présidentielle puisque chacun réclame la victoire ?
Toutefois, certains de leurs sympathisants soulignent leur manque d’humilité.
Pour un pays à la dimension d’un continent, mettre sur pied un processus électoral en 28 mois seulement après des tentatives de blocage des membres d’honneurs de l’ACAR (CENCO et ECC), organiser la campagne électorale sans anicroche, déployer les kits pour 75 mille bureaux de vote en utilisant toutes les voies que Dieu de la Miséricorde a données au peuple congolais (le pied, le dos, le vélo, la pirogue, les hors-bords, la moto qu’utilisait dans sa pastorale à Ikela l’un des membres le plus influents de l’ACAR), ne pas reconnaître les efforts et l’abnégation de la CENI, cela montre toute la mauvaise foi des membres de l’ACAR. Ne confondons pas irrégularités notamment le retard pris dans l’ouverture d’un bureau de vote et fraudes électorales. L’une n’annule pas les élections. L’autre à grande échelle, oui.
Pour le reste, la CENI de Denis Kadima mérite toutes les félicitations des gens de bien et épris de paix.
Ceux des prophètes de malheur qui prenaient à témoin Dieu dans leurs incantations pour que les élections n’aient pas lieu devraient revoir leur relation avec Dieu de la Miséricorde. Ceux qui souhaitaient le K.O. brandissant la menace d’une guerre civile doivent se mordre la langue. Enfin, ceux qui avaient lancé le cheval Nangaa-RDF/M23 à Nairobi doivent revoir leurs calculs puisque ce pays est sous la protection des ancêtres et de Nzambi mpungu (Dieu).
Un des candidats à la présidentielle (N°13) a donné de la voix en rendant grâce à Dieu pour le respect constitutionnel par la CENI. Voilà l’honnêteté intellectuelle. On oublie de saluer le professionnalisme de la Police nationale congolaise.
La RDC vient de réaliser un rêve pour son peuple, celui de la cohésion nationale malgré les difficultés que ce pays traverse.
Au regard de l’engouement populaire jusqu’au-delà de nos frontières et de l’intérêt que le Congo suscite à travers le monde, de la convoitise aussi, le gouvernement Tshisekedi vient de donner une grande leçon de démocratie à tous les pays voisins et à l’Union européenne.
Parce que ce genre de démocratie, on ne la trouve nulle part chez nos voisins surtout pas à Brazzaville, ni à Kampala, moins encore à Kigali.
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Mathias Ikem