IXèmes jeux de la Francophonie. Organisation impeccable. Kinshasa a vibré et brillé. La RDC défie les sceptiques

Kinshasa kiese. Kinshasa la joie. La RDC, un pays de défis. Les IXèmes jeux de la francophonie tenus à Kinshasa du 28 juillet au 6 août 2023 ont été une très grande réussite à la hauteur des attentes de ceux et celles qui ont en commun la langue française. Tant dans les préparatifs que dans le déroulement. Kinshasa a vibré. La fête de la solidarité et de l’espoir était grandiose depuis la cérémonie d’ouverture jusqu’à celle de clôture. Les IXèmes jeux de la francophonie confirmaient le mythique slogan de « l’impossible n’est pas congolais » et que « le miracle congolais existe ». Les sceptiques de tout bord en ont eu pour leur compte.

A tout seigneur, tout honneur. Naturellement tout l’honneur revient à Félix-Antoine Tshisekedi, le Chef de l’État et président de la république, à tous les membres du gouvernement des warriors dont le premier d’entre eux Jean-Michel Sama Lukonde ainsi qu’au comité national des jeux avec à sa tête Isidore Kwandja. Il aura fallu de la volonté, de la détermination mais aussi de la résilience pour réussir un tel pari. Au total une moisson abondante de 34 médailles.

Les IXèmes jeux de la francophonie ont aussi présenté des opportunités léguées à la postérité congolaise : des infrastructures sportives modernes construites (gymnases), les homes et la piscine vieux campus de l’université de Kinshasa réhabilités aux normes modernes plus de 60 ans après, le stade tata Raphaël réhabilté. Mais il y a un côté important qu’on ne souligne pas. Certains pays francophones, emboîtant les pas à l’opposition congolaise, ont brandi le spectre des tueries (insécurité permanente) pour boycotter les jeux. Sauf mauvaise foi, ils doivent le regretter. Il y a eu zéro incident malheureux. En clair, aucun mort durant les dix jours des jeux. Le ciel politique congolais était clément. Les manifestations politiques se sont arrêtées d’elles-mêmes. La RDC présentait un visage de gaieté où il fait beau vivre. Hormis l’est du pays. L’artiste musicien Ferre Gola l’a souligné. Ce qui fait dire que l’insécurité à Kinshasa (phénomène kuluna, agitation politique, kidnapping, braquage) est sciemment entretenue et quand il le faut, on peut l’arrêter par un coup d’une baguette magique. Les services de l’ordre aidés par les FARDC ont été comme di vif-argent.

Au-delà de fleurs pour tout le monde (héros visibles et ceux dans l’ombre) qui a contribué à la réussite de la grande fête de la francophonie à Kinshasa, il y a lieu de féliciter Patrick Muyaya, le ministre de la Communication et Médias dont le dynamisme et l’agilité mais également la créativité ont beaucoup aidé à la réussite des jeux notamment dans la communication et la transmission des images de qualité par la Radiotélévision nationale du Congo (RTNC). Il était au four et au moulin. Son nouveau narratif a donné de bons fruits. L’autre face de la médaille à souligner est la part des artistes musiciens congolais. Ceux qui ont représenté les milliers de leurs collègues ont répondu à l’horizon d’attente du public congolais toujours exigeant.

Maître Gim’s, le fils de son père Djuna Djanana, rappelait avec raison que le Congo change, terminant son show avec les sapeurs. Effectivement, avec le concours de tous ses fils et filles. Le public venu nombreux montrait la vitalité du peuple de ce grand pays et son hospitalité légendaire. Ce pays qui ne demande que la paix et qu’on arrête de le provoquer au point de pourrir l’atmosphère de fête lui reconnue mondialement. Après le combat du siècle de 1974, après la visite du pape François en mars 2023, les IXèmes jeux de la francophonie auront été un coup du génie congolais. Kinshasa a vibré et a brillé. Kinshasa kiese yaya. Biloko ngeli ngeli. Tout simplement, fiers d’être Congolais !

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Rédaction journal Les Coulisses

 

 

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